22.12.2006

CARACAS...

Pfuuu...
par ou commencer?
Bon je vais faire ça par ordre chronologique ça sera plus simple

Bye bye ZAO
après des heures de stop pour rejoindre Thomas au mouillage de Saint Anne, petit resto tranquille et bien arrosé; puis alors qu'on en étais au je ne sais combientieme Rhum sur le pont de Zao en train de parler de sujets hautement philosophiques; on vois et entends un feu d'artifice au clubmed suivi dún concert live. On débarque discrètement en annexe près du chapiteau et on débarque dans une fête "blanche" organisée par the Mars compagny pour ses cadres méritants, tout le monde habillé chicos en blanc des pieds a la tète, et nous qui débarquons hirsutes, pas rasés ni lavés, duement pré-torchés au Rhum, pieds nus et en short et avec nos deux magnifiques Tshirts de couleur sombres! Open bar et concert privé... Heureusement l'annexe connaissait le chemin du retour.

Hello Caracas!
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Après un réveil trés trés difficile me voila dans l'aéroport de FortDeFrance, pas débourré de la veille en train de courrir pour prendre ce machin d'avion. Petite note a ceux (comme Ju et Nolig) qui veulent prendre un aller simple et ne pas avoir a payer un Aller et retour: Ne pas croire les compagnies aériennes; j'ai réussi sans problemes a prendre un aller simple pour Caracas et une fois sur place les douaniers n'ont jamais demandé a voir de billet retour. Jái acheté le billet par téléphone, et a la question vous revenez comment, j'ai juste répondu, j'ai un vol reservé avec Iberia...
Dans la queue pour l'avion je rencontre une française de Guyane (Nadia) qui pars rejoindre son copain pour 15 jours de vacances et treks au Venez, on se reverra peut être vers Merida. Rencontre également d'un franco-brésilien, Marcos, qui va m'aider dans les 2 jours qui viennent, et qui habite a Manaus! prochaine destination plus ou moins prévue de mon périple... todo bon!
Après 2 bonnes heures passées dans le bus embouteillé dans les routes de montagne qui entoure Caracas, nous voila dans le chaudron! Premier contact émouvant et fort avec l'Amérique latine... Ça grouille de partout, ça crie, ça parle, ça télephone, ça klaxonne. Une des premières chose qui me frappe c'est la diversité des couleurs de peau et des types; Je ne sais pas comment définir le Venezuelien, il y en a de tous les genres, du blond au typé indien, en passant par le noir, le blanc, le bridé, c'est une assemblée de l'ONU...
On trace (Marcos et moi) direction le centre Sabana Grande pour poser nos sacs dans un hotel de passe du coin, mais a priori sur et pas trop cher...

La glotte pas glop...
Marcos pars rejoindre une amie, et vers 20heures je décide d'aller me balader dans la rue pietonne bourdonnante de gens qui passe sous l'hotel. Je prends le minimum avec moi, ni papiers d'identité ni caméra... Dans cette rue piétonne il y a des centaines de petites échoppes ou on peut trouver CDs, DVDs, lunettes, hotdogs, Tshirts, bijoux etc... bref le typique marché ou on trouve toutes les marques, tous les films et musiques mais, pas dans l'emballage d'origine. A à peine 50/100 mètres de l'hotel, ils me sont tombés dessus. La rue n'étais ni déserte, ni sombre, et je marchais tranquillement, naïve oie blanche faisant des sourires à tout le monde en finissant de cuver cette maudite cuite de la veille. En fait ça a été très rapide, d'abord j'ai senti un bras qui me serrait la gorge, en appuyant trés fort sur la glotte; mon cerveau n'est pas cablé "agression" et la première réflexion qui me viens à l'esprit et que quelqu'un qui me connais me fait une blague du style "devine qui est là?", si ça se trouve je devais même encore avoir le sourire béat de celui qui attends sa surprise accroché au visage. Finalement cet "ami" inconnu commençait a serrer un peu fort, et je me suis senti glisser vers le sol, alors que a gauche et a droite deux autres présences commençait a me dépouiller dans les règles de l'art en commenceant par les poches. La j'ai sombré, j'ai un vague souvenir de trois formes floues au dessus de moi, puis plus rien... Aucun visage, pas un mot échangé, l'opération a du durer moins de trois secondes... Moi en attendant je flottais mollement dans les limbes de l'inconscience, je ne sais pas du tout combien de temps je suis resté comme ça allongé sur le trottoir, mais je me rappelle d'un immense sentiment de repos et de bien-être; comme si enfin après tout ce stress et cette quasi nuit blanche de la veille je pouvais enfin me reposer, enfin fermer ces paupières de plomb. Comme d'ab les réveils sont toujours un peu plus durs que les couchers :) A un moment dans mon cerveau débranché, se glisse la pensée que je suis a Caracas, sur un trottoir et qu'on viens de me dépouiller. Je finis par me relever laborieusement. Autour de moi plein de gens, le visage fermé et qui évitent mon regard; je n'existe pas, je suis transparent; ce n'est même pas la peine de leur demander si ils ont vu quelque chose, vu qu'ils ne me voient pas, là accroupi et groggy sur le sol. Un bref regard autour de moi, je récupère mon joli porte clefs de Bali que j'aime bien et que je garde avec moi comme joujou/grigri qui traine par terre. Et c'est tout, plus de sac (mon sac en toile de Thaïlande, snif snif... aucune valeur marchande mais trés pratique), mon guide du Venez, et un petit livre sur la spiritualité en français aussi (je me demande ce qu'ils vont en faire?); ma Zipka, la montre a 2 balles de Décath, quelques Bolivars et c'est tout... Pour eux maigre moisson et pour moi une vraie leçon.

Changement d'hotel et de quartier
le lendemain et aprés une mauvaise nuit (l'hotel est louche et la sécurité une option); je décide de quitter le quartier, et je me retrouve dans cette fameuse rue si animée avec mon gros sac à dos tout neuf rempli de belles choses, au milieu d'une foule de regards intéressés; Visiblement ils en voient pas beaucoup des touristes dans ce quartier, avec mon sac, mon tshirt rouge et ma barbe de 10 jours je devais ressembler a un bon vieux père Noël venu directemment d'Europe avec sa grande hotte pleine de cadeaux pour les jeunes truands caraqueños ! Ma glotte me fait encore mal, et j'ai assez fait de redistribution la veille, donc je change d'air.
Je trouve un hotel nickel dans le barrio Altamira et souffle un peu.

Bonne nouvelle, Ewaldo de Merida me confirme son invitation! et me propose de passer les fêtes avec lui.
Je serais donc en famille a Noël :) dans un petit bled de montagne au dessus de Merida...

Maintenant la mission est de se rentre dans la station centrale des bus et de jouer des coudes sans se faire voler son sac pour en prendre un vers Merida.

Joyeux Noël à tous!
Au fait, mème si je raconte les choses avec un peu de détails litéraires, il n'y a pas de quoi s'inquiéter; j'ai le moral au beau fixe et la motivation au max :)

Tsho
G

Commentaires

Salut guillaume, ton style litteraire s'améliore au fil des blogs (ou bien des emotions?) c'est un réel plaisir de te lire sutout après ta "mésaventure" ça veut dire que tu t'en es sorti mais bon sois prudent quand même. A priori t'as encore de quoi subvenir à tes modestes besoins... On pense bien à toi, j'emène mon ordi pour Noel comme ça Mamie et Bon Papa pourront te lire. Bises, Anne-Lise

Ecrit par : VALES | 23.12.2006

bonjour,

je mapel julia je suis etudiante da,s le nord de la france et je vais faire un stage o venezuela en mai juin juillet 2007 je n'ai pas encor trouver de logement pourriez vous me donner kelke renseignements super exploit et fotos magnifik ate de decouvrir ce pays merveilleux de mes propres yeux.

esper avoir une reponse de votre part

merci davance

et bonne continuations...

Ecrit par : julia | 26.12.2006

Salut l'ami

Je viens de m'updater sur ta vie.
Bon je vois que le voyage n'est pas plat et inconsistant, c'est cool c'était le but.
Je suis bien contente de voir que tout va bien pour toi et que tu te remets de ton pitit problème avec philosophie.

QQ nouvelles de chez moi pour te divertir si t'as le temps de les lire. Noel s'est bien passé. Ma grande soeur nous a annoncé qu'elle attendait un bébé pour Juillet !! Enorme émotion comme tu peux te douter.
Et du coup j'ai décidé d'arrêter de fumer.
J'en suis au 3° jour. c'est pas évident, mais je tiens bon.

Allez je ne te fais pas de roman. Prends bien soin de toi.
plein de bisous et une excellente année pour toi !!!!

Agathe

Ecrit par : Ag | 04.01.2007

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